2012, un très bon cru pour « MesMoires » !

Commencée avec les félicitations du jury au 42^ème Salon de la Marine à Paris, l’année se termine sous les voûtes magiques du Grand Palais à Paris pour le mythique Salon des Indépendants . Et, tout au long de l’année, des rencontres, des émerveillements, des promenades, des images et du travail, beaucoup de travail !

Maintenant voici 2013 …vous avez dit 2013 ?

Une année « treize »... Elle sera sûrement :

treize active

treize épanouissante

treize intéressante

treize enrichissante

treize émouvante

treize artistique…

Quoi qu’il en soit, je vous la souhaite treize heureuse,
et j’ai treize envie de vous rencontrer au détour d’une exposition.

BONNE ANNEE !!!!

Vous trouverez ci-contre à droite, dans les albums, un florilège de quelques photos glanées ici et là dans le courant de l'année 2012 et, au-dessus,  les dates des prochaines expositions.

Jacques Brel a merveilleusement chanté le Port d'Amsterdam. Mais les moires, dans cette ville sur l'eau, débordent du port pour se répandre partout le long des canaux. Ces canaux nous ouvrent de nouveaux horizons, diversifiés par les bâtiments qui les bordent et le clapot particulier de leur eaux.

Et que dire du Parc floral du Keukenhof ? Les couleurs des innombrables fleurs, la douceur des sous-bois se reflètent dans une eau omniprésente et renouvellent l'émerveillement qui est le mien depuis pourtant près de 20 ans !

Laissez-vous aller le long de ces eaux moirées...

J’étais parti chercher de l’or et du soleil…

J’ai trouvé des couleurs rouille, des anthracites, de l’argent. Toutes couleurs souvent cachées au touriste qui vient la plupart du temps aux beaux jours. Le canal m’a adopté pour l’un des siens et m’a fait l’honneur de me dévoiler ce qu’il ne montre habituellement qu’à ses riverains. Et encore, j’ai pu le constater, nombre d’entre eux ne regardent pas ces couleurs extraordinaires et les jeux des reflets dans l’eau du canal.

Il m’a accueilli pendant ce que la météo appelle « un épisode cévenol »… une manière de dire que le ciel leur tombe sur la tête ! Allez faire de la photo de reflets dans ces conditions !

Et pourtant,  entre deux rafales de vent d’une violence inouïe, dans les accalmies qui survenaient entre deux trombes d’eau, le canal se révélait d’une beauté à couper le souffle. Ces feuilles déjà tombées, nageant entre deux eaux, jouant à la fois du reflet et de la transparence, dont certaines venaient pudiquement habiller les branches dénudées qui se reflétaient à la surface de l’eau et tant d’autres merveilles. Je vous invite à les découvrir.

Les habitants m’ont également accepté. Notamment Dominique et Gwen, sur leur Péniche OZ dans laquelle ils ont installé des chambres d’hôtes d’un confort remarquable. Et que dire de leur accueil amical, disponible, généreux ! C’est un endroit magique, courez-y, c’est à Colombiers, à quelques kilomètres à l’ouest de Béziers. http://peniche-oz.com/

PS. Le bateau-rêveur, sélectionné pour le Salon de la Marine (cf article précédent) a eu de surcroît l'honneur d'être lauréat du Salon et de recevoir les Félicitations du Jury.

Un cheval et son cavalier se reflétant dans les flaques de la marée descendante sur la plage du Veillon en Vendée en novembre me rappelle le début du poème "Le Roi des Aulnes" de Goethe : "Wer reitet so spät durch Nacht und Wind ?" -Qui chevauche si tard dans la nuit et le vent ?- , ces navires apparaissant comme à travers la brume évoquant le débarquement en Normandie -alors qu'il ne s'agit que de chalutiers au radoub-. Voici quelques images qui, au long de ces derniers mois, m'ont attiré l'oeil.

Et toujours, bien sûr, ces images sont sans aucune retouche. Même le Pont de Gaillac qui se jette dans le Tarn est bien ainsi : je l'ai vu de mes yeux vu, mon objectif l'a simplement saisi.

DE DINAN A SAINT-MALO

La Rance. A une de ses extrémités, le berceau historique de ma famille. A l’autre, un estuaire étroit qui se fraie son chemin entre les rochers avant de déboucher sur la mer.

Dans le fond de cet estuaire, le port de Dinan, bassin aux eaux calmes, propice aux reflets. J’y suis allé un jour de février, gris et froid. Un ciel couleur de plomb roulait au-dessus de nos têtes. « En Bretagne, il fait beau plusieurs fois par jour » raconte un vieil adage populaire. Et le ciel breton ne s’est pas démenti, qui m’a offert une bonne heure de soleil superbe et de ciel bleu.

Au débouché, vers la mer, le port de Saint Malo. S’y croisent de petits voiliers de plaisance, de lourds cargos multicolores, des ferrys, des bateaux de pêche, des remorqueurs. Dans le calme des eaux de ce port abrité, les coques se mirent dans l’eau, inventant mille formes étonnantes, mettant en valeur leurs couleurs souvent insoupçonnées avant qu’elles ne se reflètent…

Bon voyage sur ce bout de Rance.